MERCREDI 7 MAI
Un poisson nommé Kun
15h
La Compagnie Monstre
Maison de la Culture
Salle Boris Vian
Famille
A partir de 8 ans

5 €/10 €/15 € Tarif solidaire —
Tous publics
Gratuit moins de 12 ans
Rue Abbé-de-l’Épée, 63000
Clermont-Ferrand

La Compagnie Monstre
Conception : Guilhem Meier et Antoine Truchi
Texte et Mise en scène : Ophélie Kern
Composition : Guilhem Meier
Direction d’acteur : Rita Pradinas
Scénographie : Pierre Josserand
Dessins et création graphique : Pierre Dreyfus
Lumières : Thomas Guerra
Son : Guillaume Puissant
Avec :
Guilhem Meier - Batterie et percussions
Jessica Martin-Maresco - Percussions, Guzheng et chant
Winnaëlle Sibilia - Manipulation
Antoine Truchi - Jeu et chant
« Pour savoir où l’on va, il faut savoir se perdre. » Avec Un poisson nommé Kun, le compositeur Guilhem Meier et La Compagnie Monstre d'Antoine Truchi nous emmènent sur les traces du philosophe chinois Tchouang Tseu. Humour, poésie, théâtre d’ombre et performances musicales alliant chant et percussions ponctuent une narration onirique.
C’est un spectacle de théâtre musical, ou peut-être plutôt un concert avec des comédiens, ou non, un spectacle d’ombre rythmé par des percussions corporelles… Bon, c’est un spectacle qui tente de comprendre la pensée de Zhuangzi (prononcé Tchouang Tseu), qui est un anarchiste, enfin, un philosophe, ou plutôt un homme qui a peut-être existé vers –500 avant Jésus (qui a lui aussi sûrement dû exister), en Chine (à l’époque ce n’était pas encore la Chine), mais on n’est pas vraiment sûr que le texte soit de lui.
La musique est plutôt rock, mais avec un penchant pour la musique écrite du 21e siècle, dite « contemporaine », mais vu qu’il n’y a que des percussions et du chant (mais beaucoup), ce n’est pas vraiment du rock, ni du jazz, quoique des fois… Quant au texte, il raconte l’histoire, ou plutôt les histoires, d’un maître et d’un élève qui suivent le fleuve, à moins que ce ne soit le fleuve qui les suive. L’élève essaie de comprendre ce que dit le maître, qui, lui, tente de lui expliquer qu’il ne faut pas comprendre, mais savoir directement. Il essaie de lui expliquer avec des mots qu’il faut oublier pour véritablement comprendre ce qui doit être directement su. Mais ça, il le fait avec beaucoup d’humour, ou de rage, des fois de poésie, mais le plus souvent, en marchant avec les mains. Les ombres, quant à elles, cachent la lumière pour que les choses soient vues. Les marionnettes se cachent derrière des tambours volants pour qu’on les aperçoive en faisant semblant de chanter. Comme dit Zhuangzi, « rien au monde n’est plus grand que la pointe d’un poil en automne »…
Musiques Démesurées est heureuse de vous présenter cette création de La Compagnie Monstre (Lyon), imaginée par Guilhem Meier, fils de Daniel Meier (1934-2004), cofondateur de notre association, Musiques d’aujourd’hui à Clermont-Ferrand.
Le spectacle reçoit le soutien de la Spedidam et de l'Adami